Pourquoi toutes les religions ont tort ?

On entend souvent dire que toutes les religions disent la même chose …
Et, que disent toutes les religions en substance ? Voici ce que tu dois faire ! Voilà ce que tu dois être !
Pour mériter quelque chose de Dieu, pour mériter le ciel, la Grâce, le paradis, pour mériter le pardon, ou une bonne réincarnation, ou encore pour mériter un bon karma … Voici ce que tu dois faire !! Et si tu ne le fais pas …
Terrifiant non ? Et si … s’il y avait une autre voie … une Bonne Nouvelle …

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Au fond, est-ce qu’on n’adore pas tous le même Dieu ? ou encore : Est-ce qu’on sait, en fait, quelle religion a raison ? . 

Retranscription de l’épisode

Jean-Christophe Charels :

Bienvenue à tous ! 

Je voudrais commencer par vous remercier pour les encouragements que nous recevons sur notre site internet « réussirmavie.org » et, nous voulons aussi vous remercier, pour les sujets de réflexion et les questions que vous commencez à nous envoyer par mail …

Et ce podcast a démarré sur une question qui nous a été posée : Est-ce que nous n’adorons pas le même Dieu que les musulmans ? .  Et aussi plus largement : Mais, au fond, est-ce qu’on n’adore pas tous le même Dieu ? ou encore : Est-ce qu’on sait, en fait, quelle religion a raison ? . 

Eh bien, laissez-moi plutôt vous expliquer pourquoi toutes les religions ont tort !!

Bienvenue à tous, je m’appelle Jean-Christophe, étudiant en théologie et je suis heureux de vous présenter aujourd’hui l’émission « Réussir ma vie », l’émission qui vous montre comment ne pas la gâcher en répondant à toutes vos questions sur Dieu, sur la vie et la foi !

Avant de commencer, je ne saurais trop vous conseiller d’aller sur YouTube pour écouter la prédication du pasteur Salvatore Chiazza de l’église Nouvel Impact (le lien est ci-dessous) dont je me suis plus qu’inspiré pour répondre à ces trois questions.

Pour commencer, laissez-moi vous dire que : Oui, c’est une un saine et légitime question que de s’interroger pour savoir quelle religion a raison …

Alors, qu’est-ce que c’est qu’une religion ? Quelles sont les plus grandes d’entre-elles ? Que prônent-elles ? Qu’exigent-elles ? Et tant qu’on y est, soyons terre à terre et voyons aussi ce qu’elles offrent en retour ?

Et vous connaissez mes réflexes d’étudiant en théologie, voyons d’abord la définition que donne le dictionnaire à propos de la religion.

Le Robert définit la religion comme la « Reconnaissance par l’être humain d’un principe supérieur de qui dépend sa destinée » et l’« attitude intellectuelle et morale qui en résulte. »

Donc on parle d’un être qui nous dépasse, qui nous a créé en vue d’un destin, d’un futur et comment on va penser et se comporter vis-à-vis de lui.

Et on voit que la religion est un phénomène universel. Tous les peuples de la Terre ont, à un moment où l’autre de leur histoire, fait appel à la religion pour répondre à leurs interrogations.

Ce qui tend bien à entériner, comme le disait si justement le philosophe français Pascal, qu’ « Il y a dans le cœur de chaque homme un vide en forme de Dieu, et nul autre que Lui (Dieu) ne peut le combler ».

Le christianisme puis l’islam sont les deux religions les plus répandues dans le monde aujourd’hui. Bien moins répandue mais bien plus ancienne, la troisième est le judaïsme. Ce sont trois religions dites monothéiste car elles n’adorent qu’un seul dieu.

Ces trois religions sont apparues l’une après l’autre.

Le judaïsme vers 1500 avant Jésus-Christ. 

Ensuite, il y a eu le christianisme dès le début du ministère de Jésus, c’est-à-dire, vers l’an 30.

Et enfin, l’Islam, en 622 après Jésus-Christ, il y a 1400 ans.


Mais être juif, chrétien ou musulman, ce n’est pas seulement avoir une religion, c’est aussi une affaire de traditions, de culture et d’identité.

Mais tout le monde s’accorde sur une chose, l’homme est par nature corrompu, « pécheur » et de ce fait, voué à vivre sa vie ici-bas puis ce serait la fin de l’histoire s’il n’y avait pas Dieu pour le sauver …

Et donc, même si ces trois religions ont une histoire commune et partagent beaucoup de points communs dans leurs écrits et parfois même dans leurs traditions, toutes trois se heurtent – sur le plan spirituel – à une dualité commune du fait de leur prétention universelle : car si l’homme semble avoir légitimement droit au salut, ce dernier doit absolument suivre la voie particulière que chacune propose pour être sauvé.

On peut donc ramener le problème de la théologie des religions à trois axes :

  1. Dieu veut le salut de tous les hommes.
  2. Il a tracé une voie du salut.
  3. Celui qui ne suit pas cette voie ne peut être sauvé.

On est confronté ici à un système dit aporétique (on parle ici d’un conflit insoluble): car, comment le salut peut-il être une possibilité universelle (et donc s’adresser à tous les hommes) s’il dépend de l’adhésion à une communauté bien précise dont l’existence est particulière à une époque et à une contrée, un endroit ?

Donc en clair, laquelle choisir si je veux être sauvé !!!

La question du salut est DONC centrale dans la plupart des religions mais la réponse dépend de qui la soutient.

Et nous pouvons vraiment observer deux dimensions à cette notion de salut :

La première a une connotation négative. 

C’est la notion de délivrance : il s’agit d’être libéré de maux, qu’ils soient de nature matérielle (maladie, infortune, mort) ou spirituelle (péché, mal, monde).

La seconde a une connotation positive.

C’est la notion de plénitude : il s’agit d’obtenir un bien, une perfection d’être, le plus souvent donné comme définitif : nous parlons bien ici de la vie éternelle.

Mais, me direz-vous, qu’est-ce qui différencie la vision de Dieu selon les deux plus grande religions que sont le christianisme et l’islam ?

Premièrement, l’Amour…  

Pour les chrétiens, Dieu veut se faire connaître. Il est amour. Quand on aime une personne, on a envie de vivre avec elle. Dieu nous aime et veut vivre avec nous. Il se fait chair pour demeurer parmi nous, pour que sa créature – qu’il aime – puisse demeurer avec lui. Dieu aime le premier. Il nous aime avant même que nous ne l’aimions.

L’Islam, lui, ne dit pas que Dieu est amour, même si Dieu manifeste de l’amour pour l’homme. Le Coran parle à cinq reprises de l’amour de Dieu. Cet amour est une récompense pour l’amour que l’homme lui manifeste. Un verset du Coran pourrait laisser entendre que Dieu aime le premier, mais il est mineur dans la tradition musulmane sur cette question.

Deuxièmement, un Dieu unique…

L’unicité de Dieu se présente aux yeux du musulman, non seulement comme le résumé de sa foi, mais aussi comme le plus haut degré de la révélation. Dieu est l’Unique, le Créateur, le Transcendant et tout le reste n’est que créature et donc, ontologiquement, servante de son créateur.

C’est, d’ailleurs, ce que signifie littéralement le mot islam : abandon, confiance.

Dans le Christianisme, par contre, il y a l’affirmation extraordinaire que Jésus-Christ est le fils de Dieu … Il est à la fois 100% Dieu et 100% homme.

En appelant Dieu “Père”, et en invitant les chrétiens à ne faire qu’un avec le Père, comme Jésus et le Père ne sont qu’un, l’Esprit Saint les fait participer à la vie divine.

D’où l’habitude, prise dès les premiers temps du christianisme, en parlant de Dieu de le définir comme Père, Fils et Saint-Esprit… C’est la trinité, une chose absolument incompréhensible pour l’islam.

Et puisque Dieu est père, il prend l’initiative devant le péché de l’homme. Il n’est pas simplement le “miséricordieux” qui fait miséricorde au pécheur repenti quel que soit son péché. Il est le père qui va chercher son enfant perdu pour le rétablir dans sa dignité de fils de Dieu.

Troisièmement, la Parole de Dieu…

Pour la plupart des musulmans, le Coran est littéralement Parole de Dieu. Muhammad n’est pas intervenu dans son élaboration, il n’en a été que le transmetteur “matériel”.

D’après la tradition, ce dernier ne savait d’ailleurs ni lire, ni écrire. Chaque mot, chaque lettre du Coran vient de Dieu lui-même. Du coup, le Coran prend une valeur exceptionnelle parce qu’il révèle Dieu, pas simplement par son contenu, mais aussi par sa forme. Le Coran est parfait dans son expression ; c’est Dieu qui parle dans sa perfection.

Pour les chrétiens, Jésus est le Verbe, la Parole faite chair.

De plus, toute la Bible parle de Jésus, de l’Ancien au Nouveau Testament.

Pour finir, l’expression “Parole de Dieu” est à prendre au sens large. La Parole de Dieu n’est pas seulement un discours sur Dieu, ni seulement un discours de Dieu, mais elle est le partage d’une expérience de rencontre avec Dieu. Et contrairement au Coran, le Nouveau Testament, tout comme l’Ancien Testament a été mis par écrit par des hommes, sous l’inspiration du Saint Esprit.

Quatrièmement, l’appartenance à une famille de croyants…

La question de l’appartenance religieuse ne se pose pas d’une manière aussi forte dans l’islam que dans le judaïsme ou dans le christianisme. Là où, par le baptême, le chrétien entre dans la famille de Dieu, dans l’Islam le nouvel arrivant qui professe sa foi entre simplement dans la communauté des croyants.

Le fait d’être musulman est une évidence pour tout enfant né de père musulman et celui qui veut devenir musulman n’a qu’à attester sa foi en l’unicité de Dieu et en son envoyé Muhammad pour être considéré comme faisant partie de la Umma. Mais il n’entre pas véritablement dans l’Islam, il se reconnaît juste comme étant musulman.

Dans le christianisme catholique, c’est le baptême qui fait devenir chrétien. La pratique du pédobaptême n’est pas une déclaration de foi personnelle, mais une porte d’entrée dans la famille de Dieu.

Le chrétien protestant lui, reçoit – à l’âge adulte – le cadeau de la foi par Grâce et sur base de sa déclaration de foi, il sera baptisé afin de rentrer dans la famille de Dieu.

La foi chrétienne est indissociablement personnelle et communautaire. Être chrétien c’est appartenir à l’Église qui forme le corps de Christ. Nul n’est chrétien tout seul, il l’est en communion avec d’autres.

Bon, vous me direz que, OK JC tout cela c’est très bien … en gros, les racines des trois religions sont les mêmes avec des différences plus ou moins significatives …

Mais elle est où la différence fondamentale entre toutes ces religions, c’est quoi qui change …

Revenons un instant à la théologie des religions … vous vous rappelez, les trois axes :

  1. Dieu veut le salut de tous les hommes.
  2. Il a tracé une voie du salut.
  3. Celui qui ne suit pas cette voie ne peut être sauvé.

Car c’est là l’essentiel …  Nous sommes tous conscients de notre nature pécheresse et corrompue et donc de l’importance essentielle d’être sauvés dans une perspective d’éternité !

Et c’est là que cela se corse …

Pour le musulman, ce Dieu qui manifeste de l’amour en retour de l’amour qui lui est donné promet que chacun sera mis au jour du jugement devant ses responsabilités individuelles, le tout en fonction de ses bonnes et mauvaises actions.  Une sorte de balance divine qui pèsera le pour et le contre puis jugera impartialement et justement, le croyant sur base de ses actions qui ira alors soit en enfer, soit au Paradis.

Pour aider le croyant dans cette quête qui dure tout au long de sa vie, la religion musulmane se veut une religion « facile » et donne, pour ce faire, des repères très clairs pour vivre la foi.  Et ces repères, c’est la pratique des cinq piliers qui constituent, en quelque sorte, les balises pour éviter que le musulman ne dévie dans son combat spirituel contre Satan :

  1. La profession de foi
  2. La prière 5 fois par jour
  3. L’aumône
  4. Le ramadan
  5. Le pèlerinage à La Mecque

Mais ce n’est qu’au moment du jugement final que le croyant, confronté au deux poids des actions de sa vie, saura s’il est sauvé ou non …

Pour le chrétien catholique, ce Dieu qui l’aime en premier lui a donné entre autres les sacrements, dont le baptême, qui lui a assuré son entrée dans la famille des chrétiens.  Son salut lui est donné par Grâce, mais il devra, tout au long de sa vie faire preuve de repentance et pratiquer des œuvres bonnes pour continuer de mériter le salut qui lui a été apporté à la croix.

Mais alors, ils disent tous la même chose !

Non car pour le chrétien protestant, le salut est offert juste par Grâce et par le moyen de la foi …

La foi c’est croire en un Dieu qui t’aime suffisamment pour tout accomplir afin que tous les hommes et les femmes qui placeraient leur confiance en Lui soient sauvés. POINT !

Et vous voyez, ce n’est pas rien la foi … Car , bibliquement parlant, la foi est littéralement la condition exclusive et exhaustive pour le salut, le pardon et la Grâce de Dieu.

Seule la foi est la condition …  Et vous voyez, et c’est précisément la différence entre le vrai christianisme et toutes les autres croyances, religions et philosophies …

Le christianisme dit clairement que le salut s’obtient par le seul et unique moyen de la foi.

Et donc c’est vrai on entend souvent dire toutes les religions disent la même chose …

C’est vrai …

Toutes les religions disent la même chose à l’exception du vrai christianisme, de ce que l’on peut appeler le christianisme biblique …

Que disent toutes les religions en substance ? 

Voici ce que tu dois faire !

Voilà ce que tu dois être !

Pour mériter quelque chose de Dieu, pour mériter le ciel, la Grâce, le paradis, pour mériter le pardon, ou une bonne réincarnation, ou encore pour mériter un bon karma …

Voici ce que tu dois faire !!

Tout cela est basé sur la performance humaine !

Le christianisme biblique ne dit pas : voici ce que tu dois faire pour être sauvé …

Ce christianisme dit : tu ne peux rien faire pour être sauvé !!  Et tu ne dois surtout rien faire pour être sauvé !

C’est fou cela, non ?

Mais je veux vous faire réaliser que cette idée de devoir contribuer, ne fût-ce qu’un peu, d’une façon ou d’une autre avec Dieu pour notre salut, c’est littéralement dire que ce que Jésus a fait, c’est certes super, mais ce n’est pas suffisant !

On va y ajouter un peu de sainteté, on va y ajouter un peu de piété, on va y ajouter un peu de bon comportement, on y va ajouter toutes sortes de chose pour espérer mériter le salut qui est annoncé dans la Parole de Dieu.

Et vous voyez, le mot « évangile », veut dire « Bonne Nouvelle ».

Et je ne sais pas pour vous, mais pour moi, ce n’est pas vraiment une »bonne nouvelle » si on t’annonce les normes, les standards de Dieu comme « le » but à atteindre !

Je ne sais pas vous mais moi, en tous les cas, je ne me ferais absolument pas confiance pour les atteindre et encore plus pour les maintenir sur la durée !

Et ce n’est juste pas une très bonne nouvelle pour nous … enfin je ne sais pas pour vous mais moi, je ne suis pas capable de garder mes bonne résolutions au-delà du 3 janvier …

La Bonne Nouvelle c’est que la Grâce (le pardon, le Salut) de Dieu sont offerts gratuitement et que, cette Grâce, se reçoit par le moyen de la foi.

On trouve cela dans un texte ancien et authentifié de l’apôtre Paul dans l’épitre aux Éphésiens : « C’est par la Grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. ». (Éph 2:8)

Le salut est donc un cadeau, c’est une Grâce, le salut est un don !

Et un don, on ne peut n’i l’acheter, ni le gagner, ni le mériter … sinon ce n’est plus un don …

Et comment tu obtiens ce don de la part de Dieu ?  Eh bien, par le seul et unique moyen de la Foi !

Et pourquoi cela ne plaît pas aux hommes, ce message-là ?

Parce que cela paraît trop simple et en même temps trop compliqué pour le cœur humain qui est très orgueilleux et qui veut toujours pouvoir dire « je l’ai un peu mérité quand même … !

Eh bien voyez-vous, devant Dieu, le message de l’évangile dit que nous sommes tous égaux, tous sur un même pied d’égalité.  Il n’y a pas de « juste », pas même un seul !  Personne ne peut contribuer, même un tant soit peu, à son Salut.

Nous sommes tous des pécheurs … mais gratuitement justifiés par la Grâce, par le pardon qui se trouve en Jésus.

Et ça, pour moi, sachant d’où je viens et connaissant mon passé, je peux vraiment dire que c’est vraiment « LA » Bonne Nouvelle !!

OK, bon, nous avons posé trois questions, et quelles sont les réponses ?

  1. La première question, c’est : Est-ce que toutes les religions ont tort .

La réponse est : oui, toutes les religions ont tort, en ce compris un christianisme centré sur les œuvres.  Et c’est là, que le message de l’évangile, qui lui, n’est pas une religion, j’insiste bien sur ce point, le message de l’évangile, n’est pas une religion !

C’est là, disais-je, que le message de l’évangile, qui n’est pas une religion, se différencie de toutes les religions !!!

  1. La deuxième question, c’est : Est-ce qu’on a tous le même Dieu ?

La réponse est logique : seuls ceux qui adorent vraiment Dieu tel qu’Il se révèle adorent Dieu.  Les autres adorent un Dieu imaginaire, façonné de main ou plutôt d’esprit d’homme.

  1. La troisième question, c’est : Est-ce que nous adorons le même Dieu que les musulmans ?

La réponse est clairement : Non.

Nous adorons un Dieu révélé en Jésus-Christ, Son fils, lui-même Dieu manifesté en chair et qui continue à s’adresser à nous au travers de la Parole écrite (c’est ce que nous appelons la Parole faite chair).

Et voilà, j’espère que c’est très clair !

Ceci étant dit, permettez-moi de terminer, à mon tour, par une observation pour alimenter votre réflexion …

Puisque toutes ces religions disent la même chose, car tout est centré sur l’orgueil de l’homme qui veut jouer un rôle actif pour mériter son salut … on peut se demander si ces religions ne sont pas terriblement « humaines » plutôt que de venir de Dieu ?

Allez, soyons logiques … Quelle est la seule voie qui sort littéralement du lot ?  Où est vraiment la vérité ?

Et voilà mon point, celui auquel lequel je veux que vous réfléchissiez :

Est-ce que vous ne pensez pas que, seul, le message de l’Évangile peut ne pas être humain puisqu’il n’est pas centré sur l’homme mais bien sur ce que Dieu fait pour l’homme ?

C’était Réussir Ma Vie, merci de votre écoute et à la prochaine fois !

Références

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Jésus et le célibat

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